vendredi 28 janvier 2011

Lecture utile

Ce livre, au titre pourtant pas très engageant, vous en conviendrez, est à conserver dans sa bibliothèque.
Mesdames, messieurs, personnes obnubilées par votre poids ou vos formes jugées par vous-même disgracieuses; obsédées par le contenu de votre assiette ou celui de votre panier d'épicerie; luttant contre vos envies, votre goût pour les aliments "interdits" par vous-mêmes, la société ou les instances de santé publique (aliments gras, sucrés, salés); personnes détaillant les étiquettes des produits achetés et comparant le nombre de calories, le pourcentage de glucides ou de lipides; tourmentées par ce que vous mangerez au prochain repas; hantées par la peur, l'angoisse de manquer ou d'avoir faim; terminant toujours vos repas avec la peau du ventre "trop" tendue; rongées par la culpabilité et la honte de trop manger et de n'être capable de vous arrêter; fatiguées de toujours contrôler ce que vous manger; mésestimant votre corps et votre manque de volonté pour poser les actes vous emmenant sur le chemin de la perte de poids....ce livre est pour vous.

Pour toutes les personnes qui compensent par des tonnes de légumes et de fruits pour éviter le chocolat, les frites, les glaces, le beurre, le nutella, les pâtisseries ou viennoiseries, les pizzas - pâtes à la carbonara, raclettes - fondues...

Pour toutes les personnes qui n'ont de cesse de faire des régimes, de maigrir et de reprendre des kilos.
Ou seulement celles qui n'ont de cesse de contrôler leur alimentation pour manger "santé", "équilibré" se goinfrant d'aliments "autorisés", se restreignant sur les aliments "interdits", et ainsi maintenir leur poids.

Pour tous ceux, et toutes celles qui pensent, à tort ou à raison, qu'ils sont gros.

Et pour tout ceux qui pensent que pour maigrir ou arrêter de manger quand on n'a plus faim, il suffit juste....d'arrêter de manger quand on n'a plus faim.

Si seulement c'était si simple...

Un livre qui met enfin les mots sur ce mal-être, une reconnaissance de ces difficultés, une pathologie de comportement alimentaire : la restriction cognitive ou état réfléxif. Ne plus reconnaître ou écouter ses sensations de faim, de rassasiement et de satiété. Ne manger que parce que c'est l'heure, parce que l'on s'ennuie, parce que l'on est stressé ou fatigué, parce que l'on est triste ou seul, parce que nous partageons un repas avec des amis ou de la famille, parce que ça fait trop longtemps que l'on s'est interdit un type d'aliment que l'on aime pourtant tant.

Peut-être cela pourra vous aider à reprendre possession de votre corps, lui redonner cette liberté de manger quand il a faim et de s'arrêter de manger quand il n'a plus faim, sans peur ou angoisse. Accepter votre corps tel qu'il est et lui faire enfin confiance que lui seul, si tant est qu'on se donne la chance de se rééduquer à l'écoute de celui-ci, peut vous informer de ce que vous devez manger. Pas les médias, ni les pairs.

Refusez de continuer à vous restreindre sur tout ce que vous aimez et faites un pas vers plus de liberté et de légèreté.

Et surtout, courage, vous n'êtes pas seuls!!!

lundi 10 janvier 2011

New-York, New-York

J'ai un couple d'amis qui vivent dans le New Jersey depuis peu. Une réelle opportunité pour la novice que je suis sur la découverte du sol états-uniens (pas beau le mot, mais je fais partie de ceux qui trouvent que c'est un peu exagéré d'attribuer le terme d'américains pour le seul pays des États-Unis...). Raritan - Nevus River
Alors après un retour de France lundi, deux jours de repos, deux jours de boulot, me voici repartie sur la route pour visiter mes amis, de l'autre côté de la frontière sud. 8h de route, sous la neige...bravo au conducteur qui a fait cela safe...
Le samedi matin, on prenait le temps de se réveiller pour une virée tranquille dans la grosse pomme. Un baptême bien mérité, et surtout bien entourée!!!! New-York, c'est grand...très grand. Nous avons seulement marché dans Manhattan, et pourtant c'est déjà tellement grand. Je ne me suis pas sentie pourtant si épatée par cette grandeur. Peut-être parce que nous n'avons pas été dans le down-town...ou peut-être parce que vivre en Amérique du Nord, même si ce n'est pas les États-Unis, c'est déjà un peu côtoyer la culture au quotidien.
Écrans géants, publicités partout; melting pot énorme, building qui vous font mal au cou tellement vous vous promenez la tête en l'air. Ce qui me fascine moi, c'est les différents types architecturaux, le moderne et l'ancien, le géant et le minuscule collés l'un à l'autre, la richesse de la 5e avenue avec les SDF sur les bouches de métro... Au final, j'y retrouve un certain mélange de Paris et de Montréal. Et un coup de cœur pour Central Park, que j'imagine tout à fait au mois de juin pour pique-niquer sur les pelouses et se coucher dedans pendant des heures; ou à l'automne pour d'infinies promenades dans les feuilles.Je crois que plus que la ville, en ce moment j'ai surtout besoin de silence et de lenteur. Une douce tranquillité que la nature et les éléments m'amènent plus que l'agitation d'une métropole. La légendaire patinoire du Rockefeller Center, qui, soit dit en passant, est minuscule...

Time Square (au milieu de l'écran, c'est notre gang!!! oui oui, on est filmés en direct => attrape touriste gratuit)
M&N'S Store - partout de ces petits bonbons chocolat cacahuète!!!

Mais cette petite fin de semaine était des plus agréables! A recommencer sans aucune hésitation! Et puis, entendre parler anglais toute la journée me donnerait presque envie de me convertir (à l'anglais, j'entends bien...).

Central Park

Une virée en France

Celle-ci aura été de courte durée, pour le temps des fêtes, et surtout, il fallait la désirer! 2 jours pour faire un voyage qui ne dure que 12h...2 nuits blanches, dont une à la gare de Lyon de Paris, des compagnons de galère, le rush pour trouver un billet de train à la suite d'un vol raté, puis annulé, à 123 euros le billet!!! Vive les voyages en hiver... C'est sûr, l'année prochaine j'y repenserai à 2 fois!J'avais choisi la tranquillité pour ces vacances françaises : famille en priorité et les quelques amis qui feraient le déplacement pour me voir. Après 6000Km de route, et deux années bien chargées, j'éprouve le grand besoin de me poser, et je le fais!!! Pour le plus grand bonheur!!!