Aujourd’hui, je me croirais à Val d’Isère, l’année dernière au mois de février : la neige qui craque sous les pas, le ciel d’un bleu parfait, le grand froid qui vous tire la peau des joues et vous fait rouler des larmes. Un petit air de vacances…sauf que je ne suis pas en vacances, pas à Val d’Isère, pas avec mon grand frère et ma belle-soeurette, pas sur mes skis.

Comment fait-on pour affronter les -20 à -40° annoncés?
On empile les épaisseurs! Mais pas des grosses épaisseurs, hein! La qualité! C’est comme ça qu’un matin de -20, si je ne sentais pas le froid sur mes joues et que mes yeux ne pleuraient pas tous seuls, j’aurais l’impression qu’il ne fait pas froid. Chaussettes de ski dans bottes de neige résistant à -40, gros caleçon de coton sous le jean (c’est comme ça qu’on sait que l’on n’a pas trop grossi…à moins que le jean soit trop grand d’origine et élastique…J), veste polaire sans manche par-dessus le pull et pour cacher le bidon. Sur tout ça, vous rajoutez un manteau (de préférence assez long, quand il y a du vent c’est appréciable), un cache-nez, un bonnet intérieur polaire, la capuche, une grosse écharpe offerte par vos amis, des gants (et s’il fait vraiment trop froid vous pouvez prévoir les moufles pour que les doigts bougent et se réchauffent au contact de votre peau, mais avec les gants en laine à l’intérieur bien sûr!). Si jamais la neige commençait à vous fouetter le visage tant elle souffle fort, vous pourriez rajouter à tout ça un masque de ski…mais là, c’est too much! Bref voilà comment devenir une version vivante de bibendum! Ce n’est pas franchement sex, pas même très confortable (on est plus lourd et engoncé, et dans le métro c’est l’été, vous avez trop chaud, faut tout enlever pour tout remettre 40 minutes plus tard), mais au moins ça a le mérite d’être efficace!
J’espère vous envoyer une photo pour vous donner une petite idée…